Nouvelle date pour le café-causerie (4 mai 2025 à 10 H 00).
2 décembre 2024 – L’association citoyenne AVENIR ÎLE PERROT demande aux conseils
municipaux des quatre localités de l’île Perrot d’obtenir du ministère des Affaires municipales
et de l’Habitation (MAMH) la réalisation d’une étude sur leur regroupement.
Au cours des dernières semaines, AVENIR ÎLE PERROT a rencontré les conseils municipaux de
Pincourt et de L’Île-Perrot pour les informer de la possibilité d’obtenir gratuitement la
réalisation d’une étude du MAMH sur leur regroupement. L’association leur a aussi
expressément demandé de voter une résolution à cet effet afin d’obtenir cette étude
gouvernementale gratuite.
L’association regrette de n’avoir pu rencontrer les élus de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot et de
Terrasse-Vaudreuil. Via courriel, la mairesse de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, Danie Deschênes,
et le maire de Terrasse-Vaudreuil, Michel Bourdeau, ont tous deux signifié dans les mêmes
termes leur refus de rencontrer les représentants d’AVENIR ÎLE PERROT avec les membres de
leur conseil.
Pour la présidente de l’association, Francine St-Denis, les citoyens se posent de très
nombreuses questions sur l’organisation municipale dans l’île Perrot, des questions auxquelles
ils n’ont jamais eu de réponses sérieuses. « Au cours des soixante dernières années, les élus de
l’île ont à plusieurs occasions considéré un regroupement municipal, mais jamais une étude n’a
été réalisée sur ce sujet. La réalisation d’une étude par le MAMH serait une première et
donnerait finalement des réponses crédibles aux nombreuses questions des citoyens », indique-
t-elle.
AVENIR ÎLE PERROT précise que, lors de la réalisation de son étude, le MAMH passe en revue
tous les aspects de chaque municipalité à l’origine de la demande : caractéristiques générales,
enjeux stratégiques locaux et régionaux, conditions de travail des employés, infrastructures,
équipements, etc.
En utilisant les prévisions budgétaires de la dernière année d’activité, l’étude comporte
également un budget de l’AN 1, ce qui permet de caractériser la taxation.
L’association considère que les renseignements obtenus avec la réalisation d’une telle étude
outilleraient les élus et les citoyens pour décider de l’avenir de l’organisation municipale dans
l’île.
27 mai 2024 - Le regroupement de Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, Pincourt, Terrasse-Vaudreuil et L’Île-
Perrot, n’affectera pas le statut bilingue du territoire de Pincourt, selon Avenir île Perrot.
Dans la nouvelle ville, les citoyens de Pincourt pourront s’identifier à un arrondissement où ils
continueront de recevoir les services en français et en anglais, un droit acquis depuis 64 ans.
Une étude préparatoire, dirigée et subventionnée par le ministère des Affaires municipales et de
l’Habitation, permettra de préciser le rôle et les juridictions d’un arrondissement comme celui de
Pincourt.
Gérard Farmer, porte-parole d’Avenir île Perrot, a expliqué que les cités, villes et arrondissements
peuvent conserver leur statut bilingue, et ce, même si leur population anglophone n’atteint pas
50 pour cent, en adoptant une résolution dans les 120 jours de réception d’un avis de l’Office
québécois de la langue française.
En 2023, l’Office québécois de la langue française a entériné toutes les résolutions présentées par
48 villes, municipalités et arrondissements historiquement bilingues, parmi lesquelles la ville de
Pincourt, et notamment les arrondissements de Lennoxville à Sherbrooke et Greenfield Park à
Longueuil.
À cette occasion, le porte-parole des villes bilingues de la Fédération québécoise des municipalités
Scott Pearce avait déclaré ne pas être surpris que toutes ces instances municipales aient voulu
conserver leur statut, en tenant compte de leur histoire et de leur volonté de maintenir des services
en français et en anglais pour leurs contribuables, particulièrement les plus âgés.
S’exprimant au nom du ministre de la Langue française dans une entrevue accordée à la Presse
Canadienne l’an passé, Thomas Verville a expliqué que : « la loi (…) trouve un juste milieu entre la
promotion du français et la préservation des droits de la minorité anglophone ».
Historiquement le maintien de services dans les deux langues n’a pas suscité d’inquiétude de la part
des élus de Pincourt au cours des discussions portant sur le regroupement entre 1994 et 1997,
discussions momentanément interrompues par les élections de 1997 et 1998 et l’arrivée de nouveaux
élus. En mars 2001, l’invitation de Pincourt aux trois autres municipalités de reprendre les pourparlers
était demeurée sans réponse.
Avenir île Perrot préconise une écoute attentive des souhaits et des droits des 40 573 citoyens de l’île.
Selon l’association, il est primordial que l’information véhiculée soit véridique pour que les citoyens
prennent une décision éclairée afin de regrouper les quatre municipalités de l’île Perrot en une seule
grande ville, ce qui est un droit fondamental et légitime qui appartient aux citoyens.
Samedi, 4 mai 2024 – Un groupe de citoyens soucieux de la vitalité de l’île Perrot a
procédé le samedi 4 mai 2024 au lancement officiel d’Avenir île Perrot, un organisme sans
but lucratif fondé en novembre 2023 pour promouvoir le regroupement des quatre
municipalités de l’île Perrot, soit Pincourt, Terrasse-Vaudreuil, L’Île-Perrot et Notre-Dame-de-
l’Île-Perrot.
Présidée par madame Francine St-Denis, la nouvelle association constitue un lieu
d’échanges et de discussion pour les citoyens intéressés par l’avenir de l’île Perrot.
Porte-parole de l’organisme, l’homme d’affaires Gérard Farmer a expliqué que le
regroupement des quatre municipalités favorisera une gestion plus efficace avec la mise
en commun des ressources humaines et matérielles. « Le regroupement de nos quatre
municipalités permettra d’accroître le poids politique de l’île, d'alléger la gouvernance
municipale, de gagner en efficacité et de faciliter l’obtention de services. Bref s’unir pour
mieux servir! » a-t-il ajouté.
Le regroupement des quatre municipalités de l’île Perrot en une seule entité donnera
naissance à une grande ville de plus de 40 000 habitants. La nouvelle agglomération de
l’île Perrot pourra se comparer aux autres grandes villes du Suroît, Vaudreuil-Dorion (43
228 habitants), Salaberry-de-Valleyfield (41 837 habitants) et Châteauguay (51 292
habitants). Elle occupera le 9 rang des municipalités du Québec ayant une population de
25 000 à 50 000 habitants.
Pour Avenir île Perrot, l’île pourra ainsi parler avec cohérence et d’une seule voix auprès
des différentes instances, dont la MRC de Vaudreuil-Soulanges, la Communauté
métropolitaine de Montréal (CMM) et les gouvernements provincial et fédéral.
Selon l’historienne de l’île Perrot Lise Chartier, les divisions successives de l’île survenues
en 1948 pour Notre-Dame-de-l’Île-Perrot, en 1950 pour Pincourt, en 1952 pour Terrasse-
Vaudreuil, en 1955 pour L’Île-Perrot et en 1958 pour Pointe-du-Moulin, ont ralenti la mise
sur pied de services et d’infrastructures indispensables, obligeant les élus et les
fonctionnaires à de constantes négociations intermunicipales.
Dans sa conclusion, Francine St-Denis a invité ses concitoyens à joindre Avenir île Perrot
et à contribuer par leur bénévolat et leur soutien financier au nouvel organisme.
Au cours des prochains mois et semaines, Avenir île Perrot entend effectuer des
recherches, organiser des rencontres, diffuser de l’information et lancer une campagne
pour amener la population à reconnaître le bien-fondé d’une représentation politique
unifiée dans l’île Perrot. Pour en apprendre davantage sur le nouvel organisme, consultez
la page Facebook d’Avenir île Perrot et son site internet à : www.avenirileperrot.ca